0.00:
Du
barrage des Gloriettes (1668 m) on fait le tour du lac
par l'ouest tranquillement. Le sentier prends alors la
direction plein S, pour s'élever tout doucement.
0.30:
Embranchement,
on laisse filer à gauche un sentier qui s'en va traverser
300 mètres plus loin le gave d'Estaubé (pour visiter la
jolie cascade du plat d'Ailhet). Notre chemin commencera
alors enfin à prendre de l'altitude notamment après 2000 m
en effectuant de nombreux lacets.
2.00:
Embranchement
(2180 m).
On
rejoint le sentier qui descend de la hourquette d'Alans. On
tourne à gauche pour suivre le chemin en traversée vers le
SE. On passe une zone d'éboulis à partir de laquelle on
aperçoit la Borne de Tuquerouye au pied de laquelle il
faudra passer. On n'a peu de chance de se perdre (sauf s'il
y a de la neige combinée à du brouillard).
3.00:
Borne de
Tuquerouye que l'on contourne par le haut en prenant un
petit collet (2431 m). On voit désormais le célèbre
couloir. Le sentier part au début sur la droite de l'axe
mais maintenant, il "suffit" de s'élever. Ce
couloir est dangereux lorsqu'il est glacé. Si la neige
n'est pas trop dure, celle-ci facilite alors grandement la
tâche car en fin de saison, on doit s'essouffler dans des
éboulis pourris. Le haut du couloir est le plus pentu
(supérieur à 40°) mais dès sa sortie, c'est le choc
visuel: en pleins yeux, on se prend la grandiose face N du
Mont Perdu.
4.00:
Brèche et
refuge de Tuquerouye (2666 m)
Il
a été restauré récemment, avant c'était un vrai
dépotoir, mais apparemment certains n'ont toujours pas
compris, j'y ai descendu des poches poubelles laissées là,
et sur le livre d'or quelqu'un avait marqué qu'il en avait
fait de même 2 jours auparavant. Généralement, il y a
quelques planches pour alimenter le poêle, mais ne pas
oublier de remplir le tronc pour l'entretien et le bois. On
peut y dormir à une douzaine mais il n'y a pas d'eau, à
moins de faire fondre de la neige du couloir pas forcément
propre (prendre son piolet au cas ou, et attention à ne pas
faire tomber son récipient en bas!!). Cet endroit est
magique, et il est bien agréable d'y arriver en fin
d'après midi pour se préparer tranquillement pour le lendemain.
On
descend ensuite dans le couloir sud assez raide et instable.
On a deux possibilité pour contourner le lac Glacé soit à
gauche (facile mais long, soit à droite (plus rapide mais
un peu plus dangereux). Dans le premier cas, on descend
jusqu'au lac Glacé, puis on longe ses rives, dans le second
cas, quelques dizaines de mètres avant le bas on prends à
droite une sente au dessus du lac. Lorsqu'il y a des
névés, il faut se méfier car ils sont plutôt raides.
4.30:
Après avoir
contourner le lac, on prend un peu à droite dans l'axe d'un
talweg pour attaquer ensuite le versant N et viser la
cheminée d'accès au glacier (cf "itinéraire en
photo").
5.00:
Il y a trois cheminées (2740 m), celle la plus à
l'est est la moins haute mais apparemment nécessite d'avoir
un bon enneigement pour y accéder (II/III; piton en haut).
Les deux autres sont plus hautes et plus impressionnantes
mais semble t-il plus faciles. Il ne reste plus qu'à monter
au col du Cylindre
6.30:
Col
du Cylindre (3075 m).
Jusqu'alors,
il n'y avait quasiment personne, désormais une file quasi
ininterrompu monte au sommet depuis Goriz, les croisements
se font bien souvent sans un regard.
On
descend quelques mètres puis on oblique à droite pour
passer au dessus d'une barre rocheuse (cairns). Il y a, peu
après, quelques dalles à desescalader (facile) pour
rejoindre l'Etang Glacé (Ibon Helado). De là, on remonte
le couloir qui mène au sommet du Mont Perdu. Au début on
se tient plutôt sur la droite sur une croupe facile
(déneigée en premier). Puis la pente se redresse et c'est
en lacets que s'effectue la montée. Attention lorsqu'il y a
beaucoup de neige, au milieu du couloir, la neige est
déversante au dessus de barres rocheuses. Cependant, la
présence de neige facilite là encore les choses, car les
éboulis qui la remplacent plus tard sont extrêmement
pénibles.
7.45:
Mont Perdu (3355 m)
Vue
fantastique
14.00:
Barrage des Gloriettes.
Horaire
nettement plus court au retour si la neige permet de
descendre en ramasse. |